LaFĂȘte du Corps et du Sang du Christ commĂ©more l’institution du sacrement de l’eucharistie. Elle est un appel Ă  approfondir le sens de l’eucharistie et sa place dans notre vie. Cette fĂȘte est la cĂ©lĂ©bration du Dieu d’amour qui se rĂ©vĂšle en donnant son corps et son sang, en se donnant Ă  nous comme nourriture de vie Ă©ternelle lafĂȘte-dieu, dite aussi corpus domini ou corpus christi, aujourd'hui appelĂ©e par l'Ă©glise catholique solennitĂ© du saint-sacrement du corps et du sang du christ 2 (en latin : sollemnitas sanctissimi corporis et sanguinis christi ), est une fĂȘte religieuse essentiellement catholique et parfois anglicane 3 cĂ©lĂ©brĂ©e le jeudi qui suit la trinitĂ©, FĂȘtedu Corps et du Sang du ChristPremiĂšre lectureExode 24,3-8MoĂŻse vint rapporter au peuple toutes les paroles du Seigneur et toutes ses ordonnances. Tout le peuple rĂ©pondit d'une seule voix : « Toutes ces paroles que le Seigneur SAINTSACREMENT DU CORPS ET DU SANG DU CHRIST-----Lecture du livre de la GenĂšse (14, 18-20) Lecture de la premiĂšre lettre de saint Paul apĂŽtre aux Corinthiens (11, 23-26) Évangile de JĂ©sus Christ selon saint Luc (9, 11b-17) « En ce temps-lĂ , JĂ©sus parlait aux foules du rĂšgne de Dieu, et guĂ©rissait ceux qui en avaient besoin. Le jour LafĂȘte du Corps et du Sang du Christ termine le cycle annuel des grandes cĂ©lĂ©brations de notre liturgie : PĂąques, Ascension, PentecĂŽte, Sainte TrinitĂ©. Autrefois, on appelait cette fĂȘte du Saint Sacrement du corps et du sang du Christ : FĂȘte-Dieu. Soulignant ainsi le Sacrement de l’immense Amour de Dieu pour notre humanitĂ© en quĂȘte de RĂ©demption. Bien FĂȘtedu Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ. Dimanche 19 Juin, nous fĂȘtons le Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ. PrĂ©parons-nous, avec le Saint CurĂ© d’Ars, Ă  adorer et aimer JĂ©sus prĂ©sent dans le TrĂšs Saint Sacrement ! Michel DEGLISE. 15 juin 2022. pSt1O7. La FĂȘte du Saint-Sacrement 2Ăšme dimanche aprĂšs la PentecĂŽte a Ă©tĂ© instituĂ©e au Moyen-Age pour commĂ©morer la prĂ©sence de JĂ©sus-Christ dans le sacrement de l’eucharistie. Histoire Le pape Urbain IV en 1264 rendit la fĂȘte du Saint-Sacrement obligatoire pour l’Église universelle, mais cette fĂȘte a eu de la peine Ă  s’imposer chez les Ă©vĂȘques et les thĂ©ologiens. Puis elle est devenue une fĂȘte trĂšs populaire, trĂšs cĂ©lĂšbre en Espagne. Elle a Ă©tĂ© supprimĂ©e dans les pays protestants, mais cependant gardĂ©e par l’Église anglicane. Cette fĂȘte Ă©tait appelĂ©e fĂȘte du Corpus Christi ou FĂȘte du Saint-Sacrement. Le nom de FĂȘte-Dieu n’existe qu’en français. Le pape Jean XXII en 1318 a ordonnĂ© de porter l’eucharistie, le jour de la FĂȘte du Saint-Sacrement FĂȘte-Dieu, en cortĂšge solennel dans les rues et sur les chemins pour les sanctifier et les bĂ©nir. C’est Ă  ce moment qu’apparaĂźt l’ostensoir. Elle se rĂ©pand dans tout l’occident aux XIV° et XV° siĂšcles. Le concile de Trente 1515-1563 approuve cette procession de la FĂȘte-Dieu qui constitue une profession publique de foi en la prĂ©sence rĂ©elle du Christ dans l’eucharistie. Le dĂ©filĂ© du Saint-Sacrement est encore trĂšs populaire en Italie et en Espagne. Mais en France, la procession de la FĂȘte-Dieu se fait rarement, sauf dans de nombreux villages du Pays Basque, et en Bretagne ! Procession du Saint-Sacrement Ă  PloĂ«rmel – 2018 Description de la procession de la FĂȘte-Dieu Pendant la procession de la FĂȘte-Dieu, le prĂȘtre portait l’eucharistie au milieu des rues et des places richement pavoisĂ©es de draperies et de guirlandes. On abritait le Saint sacrement sous un dais somptueux portĂ© par quatre notables. On faisait aussi une station Ă  un reposoir, sorte d’autel couvert de fleurs. L’officiant encensait l’eucharistie et bĂ©nissait le peuple. On marchait sur un tapis de pĂ©tales de rose que des enfants jettent sur le chemin du Saint-Sacrement. Cela constituait un vrai spectacle. Procession de la FĂȘte-Dieu Ă  PloĂ«rmel – juin 2018 L’ostensoir Un prĂȘtre portait l’eucharistie dans l’ostensoir sous un dais souvent tenu par quatre personnes. Parfois l’ostensoir Ă©tait sur un char tirĂ© par deux chevaux. Au reposoir, l’officiant encensait l’eucharistie et bĂ©nissait le peuple avec l’ostensoir. L’ostensoir est un objet liturgique destinĂ© Ă  contenir l’hostie consacrĂ©e, Ă  l’exposer Ă  l’adoration des fidĂšles et Ă  les bĂ©nir. Procession de la FĂȘte-Dieu Ă  PloĂ«rmel – juin 2018 Le reposoir de la FĂȘte-Dieu Le reposoir de la procession de la FĂȘte-Dieu est un temps fort de l’adoration du Saint-Sacrement. Le cortĂšge de la FĂȘte Dieu fait une station Ă  un reposoir, sorte d’autel dĂ©corĂ© ou couvert de fleurs. Au reposoir, l’officiant encense l’eucharistie et bĂ©nit le peuple avec l’ostensoir. Le reposoir peut ĂȘtre situĂ© en plein air ou dans une salle. Sur le trajet il y en a parfois plusieurs. AprĂšs une station Ă  un reposoir, on se rendait Ă  un autre reposoir. Reposoir FĂȘte-Dieu Ă  PloĂ«rmel – juin 2018 Quel est le sens de la FĂȘte du Corps et du Sang du Christ ? Depuis la rĂ©forme liturgique du concile Vatican II, la FĂȘte Dieu est appelĂ©e “FĂȘte du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ”. La FĂȘte du Corps et du Sang du Christ commĂ©more l’institution du sacrement de l’eucharistie. Elle est un appel Ă  approfondir le sens de l’eucharistie et sa place dans notre vie. Cette fĂȘte est la cĂ©lĂ©bration du Dieu d’amour qui se rĂ©vĂšle en donnant son corps et son sang, en se donnant Ă  nous comme nourriture de vie Ă©ternelle. Le sens de la fĂȘte du corps et du sang du Christ est un peu diffĂ©rent de celui de la FĂȘte Dieu qui Ă©tait plus centrĂ©e sur l’adoration de la prĂ©sence rĂ©elle du Christ. PriĂšre pour la fĂȘte du Saint-Sacrement Mon Seigneur et mon Dieu,je me prosterne humblement et vous me sens impuissant Ă  considĂ©rer votre immense bontĂ©,votre amour infini dans la sainte je me reconnais incapable d’égaler ma gratitudeĂ  cet incomprĂ©hensible bienfait,plus je vous supplie avec instance de mettre vous-mĂȘme dans mon cƓur,les sentiments qui me que votre amour me dĂ©tache du monde et de moi-mĂȘme,et me suggĂšre les paroles qui peuvent mieux vous exprimermon dĂ©sir de vous aimer et d’ĂȘtre, Ă  la vie, Ă  la mort,tout Ă  votre divin CƓur. Source CybercurĂ©Dossier complet Ă  retrouver sur le site CybercurĂ© Quelle est la diffĂ©rence entre la FĂȘte-Dieu et la fĂȘte du SacrĂ©-cƓur ? voir la vidĂ©o au bas de l’article Partager la publication "FĂȘte du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ Corpus Cristi ou fĂȘte-Dieu" FacebookTwitter ï»żFĂȘte du Corps et du Sang du Christ19 juin 2022AnnĂ©e Luc – C Avec le Christ ressuscitĂ©,vivons de sa prĂ©sence AccueilFrĂšres et sƓurs, comme chaque dimanche, nous nous rassemblons auprĂšs du Seigneur. En nous offrant son corps et son sang, le Christ fait de nous son corps spirituel et rĂ©alise notre unitĂ©. Au sein de notre humanitĂ© encore divisĂ©e, il rassemble son peuple. 1Ăšre lecture – Gn 14, 18-20 Le pain et le vin que MelkisĂ©dek fait apporter prĂ©figuraient l’eucharistie. PSAUME 109 2Ăšme lecture – 1 Co 11, 23-26 Lire ce passage de l’épĂźtre de Paul aux Corinthiens, c’est faire mĂ©moire de la CĂšne et rendre prĂ©sent pour nous le mystĂšre de la victoire de la vie sur la mort. Évangile Lc 9, 11b-17 HomĂ©lie Textes bibliques LireL’eucharistie qui nous rassemble chaque dimanche s’enracine dans l’Ancien Testament et prend tout son sens dans le nouveau. C’est ce que nous avons pu voir en Ă©coutant les textes bibliques de ce jour. Dans la premiĂšre lecture, nous avons entendu un passage du livre de la GenĂšse. Avec ce rĂ©cit, nous sommes Ă  l’aube de la premiĂšre alliance. Abraham, le pĂšre des croyants a manifestĂ© sa soumission Ă  Dieu. Il a remportĂ© des victoires. Et aujourd’hui, nous le voyons, initiĂ© par MelkisĂ©dek, roi de Salem. Il rend un culte au Dieu trĂšs haut avec du pain et du vin. Il reçoit la bĂ©nĂ©diction de MelkisĂ©dek. L’offrande de la dĂźme au prĂȘtre du TrĂšs-Haut est le signe de son acceptation du culte “selon MelkisĂ©dek”. Au moment oĂč JĂ©sus entre Ă  JĂ©rusalem, il se prĂ©pare Ă  conclure la nouvelle alliance. Il rĂ©alisera le sacerdoce “selon l’ordre de MelkisĂ©dek” avec le pain et le vin. Lui aussi bĂ©nit Dieu. Il apporte la bĂ©nĂ©diction Ă  tous ceux qui cĂ©lĂšbrent le culte avec foi. Mais dans l’Eucharistie, il y a bien plus que du pain et du vin. Par la parole du Christ, ces Ă©lĂ©ments sont devenus son Corps et son Sang. Ce culte nouveau est l’accomplissement de ce qui n’était qu’une prĂ©figuration. L’offrande requise dĂ©passe la simple remise de biens matĂ©riels. Il s’agit dĂ©sormais du don de soi. Dans la seconde lecture, saint Paul nous transmet ce qu’il a reçu. Il s’adresse Ă  une communautĂ© divisĂ©e. Il leur rappelle que si le Christ est mort, c’est pour tous. Nous devons en tirer les conclusions nous ne pouvons pas nous rĂ©unir pour le repas du Seigneur sans ĂȘtre attentifs les uns aux autres ; on doit donc s’examiner soi-mĂȘme avant de manger ce pain et de boire Ă  cette coupe. C’est pour cette raison qu’avant la communion, nous disons “Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir
” L’Evangile nous prĂ©pare Ă  l’Eucharistie. L’évĂ©nement qui nous est rapportĂ© se passe au soir d’une journĂ©e harassante. Les disciples voient bien que la foule a faim ; ils pensent qu’il vaudrait mieux la renvoyer. Mais JĂ©sus ne l’entend pas ainsi ; s’adressant aux Douze, il leur dit “Donnez-leur vous-mĂȘmes Ă  manger !” Et c’est le rĂ©cit de la multiplication des pains. Avec cinq pains et deux poissons qu’on lui apporte, il va rassasier les foules. Cet Évangile est une annonce de ce que sera l’Eucharistie. Nous y retrouvons les mĂȘmes gestes de JĂ©sus au soir du Jeudi Saint “Il prit les pains et les poissons, levant les yeux au ciel, il les bĂ©nit, les rompit et les donna
” voilĂ  quatre verbes que nous retrouvons Ă  chaque Eucharistie. Nous apportons le pain et le vin, fruit de la terre et du travail des hommes, nous reconnaissons que tout vient de Dieu, nous ne sommes pas propriĂ©taires de ces biens qu’il nous donne ; nous n’en sommes que des intendants. Ces richesses nous sont confiĂ©es pour le bien de tous. N’oublions jamais quand nous nous rĂ©unissons pour l’Eucharistie, nous ne sommes pas seuls devant le Seigneur. Toutes les priĂšres utilisent le “nous” “Nous te prions
 nous t’offrons
” Nous sommes avec d’autres qui ont faim de pain, faim d’amour, faim de tendresse et de libertĂ©. Ils sont avec moi et je ne peux pas les ignorer. L’amour du Christ embrasse en son cƓur l’humanitĂ© tout entiĂšre et chacun personnellement. Chaque messe est cĂ©lĂ©brĂ©e pour l’humanitĂ© tout entiĂšre et pour chacun personnellement. Toutefois, il est de tradition dans l’Église d’ajouter une intention particuliĂšre pour laquelle le prĂȘtre cĂ©lĂšbre l’Eucharistie. Tous peuvent demander qu’une messe soit cĂ©lĂ©brĂ©e pour telle ou telle intention ; nous prions pour “la multitude” et tout spĂ©cialement pour ceux qui nous sont recommandĂ©s. Demander de faire cĂ©lĂ©brer une messe, c’est donc entrer dans la priĂšre de JĂ©sus et de l’Eglise ; c’est confier Ă  l’amour infini de Dieu une intention qui nous est chĂšre ; nous pouvons faire cĂ©lĂ©brer une messe pour remercier Dieu, lui prĂ©senter une demande qui nous tient Ă  cƓur. Nous pouvons aussi lui confier nos dĂ©funts car c’est l’amour du Christ qui les libĂšre. Toutes ces intentions particuliĂšres viennent s’ajouter Ă  la priĂšre de toute l’Eglise. Elles sont prĂ©sentĂ©es au Seigneur qui a livrĂ© son Corps et versĂ© son sang pour nous et pour la multitude. L’Eucharistie est une nourriture offerte Ă  tous. C’est ce qui est signifiĂ© quand le prĂȘtre prĂ©sente l’hostie en disant “Voici l’Agneau de Dieu, voici celui qui enlĂšve les pĂ©chĂ©s du monde
” Ces paroles ne s’adressent pas seulement Ă  l’assemblĂ©e prĂ©sente dans l’église mais au monde entier. Le Seigneur prĂ©sent au milieu de nous ne demande qu’à se donner Ă  tous. Si nous nous rassemblons Ă  l’église, c’est donc pour rĂ©pondre Ă  l’invitation du Seigneur. Notre amour pour lui nous amĂšne Ă©galement Ă  des temps d’adoration. Dans certaines Ă©glises, on en organise devant l’ostensoir. Aujourd’hui, l’ostensoir c’est nous nous sommes créés par Dieu pour prĂ©senter son Fils au monde. Nous devons donc nous montrer dignes, extĂ©rieurement et intĂ©rieurement, de cette prĂ©sence. En ce jour, nous te prions, Seigneur que le pain de ta Parole et de ton corps soit la nourriture qui nous permette de devenir signes d’espĂ©rance pour ce monde qui en a bien besoin. Reste avec nous pour que nous soyons les tĂ©moins et les messagers de ton amour. Amen TĂ©lĂ©charger pour imprimer FĂȘte du Saint Sacrement PriĂšre universelle Notre priĂšre jaillit de nos lĂšvres pour confier au RessuscitĂ© les intentions qui s’élĂšvent de nos cƓurs. Pistes pour les pour l’Église, corps du Christ. Que, par le ministĂšre de ses pasteurs, ce corps reste uni dans la diversitĂ© de ses membres ; qu’il garde la faim de se nourrir de la parole de Dieu et cĂ©lĂšbre dans la foi le sacrement de l’eucharistie. Prions pour ceux qui exercent le pouvoir politique. Qu’ils soient attentifs Ă  apporter Ă  tous la nourriture matĂ©rielle et spirituelle dont les hommes ont besoin ; qu’ils servent toujours la dignitĂ© humaine, qu’ils respectent partout la libertĂ© religieuse et travaillent pour la paix et la justice entre les peuples. Prions pour ceux qui vont communier pour la premiĂšre fois ou l’ont fait rĂ©cemment. Qu’ils reçoivent ce sacrement dans la foi ; que cette nourriture fortifie leur foi, entretienne leur espĂ©rance et stimule leur charitĂ©. Prions pour les malades et les personnes seules ou abandonnĂ©es. Que des frĂšres chrĂ©tiens leur apportent le secours de la communion eucharistique s’ils le dĂ©sirent et Ă  tous le soutien de leur prĂ©sence. ConclusionSeigneur notre Dieu, Ă©coute les priĂšres que nous t’adressons aujourd’hui. Fais que tous les hommes reçoivent de ta main les nourritures dont ils ont faim et que tes disciples soient empressĂ©s de leur donner eux-mĂȘmes Ă  manger, nous te le demandons, par JĂ©sus, le Christ, notre Seigneur. FĂȘte de l`Assomption– 15 aoĂ»t 2022 - Image et Musique - Tableau PoĂ©tique des FĂȘtes ChrĂ©tienne – Vicomte Walsh 19 eme siĂšcleFestival de l`Assomption – Notre-Dame du Cap – Trois-RiviĂšres - Canada – Neuvaine de l`Assomption 7 au 15 aoĂ»t. FĂȘtes de l`Assomption en France et en Europe VidĂ©os - Voir le site Sanctuaire Notre-Dame-Du-Cap - Trois-RiviĂšres - QuĂ©bec - Canada- pour les horaires du festival de l`AssomptionDans le monde, et particuliĂšrement en France, de grands pĂšlerinages sont organisĂ©es vers les sanctuaires mariaux, comme comme Lourdes Hautes-PyrĂ©nĂ©es, la Salette IsĂšre, l'Ăźle Bouchard Indre-et-Loire, Notre-Dame-de-la-Garde Ă  Marseille Bouches-du-RhĂŽne ou encore Sion Meurthe-et-Moselle. Assomption de la St-Vierge MarieEn racontant les fĂȘtes des martyrs, nous avons eu Ă  parler de sang rĂ©pandu, de cachots, de tortures, de geĂŽliers et de bourreaux ; maintenant il nous faut chercher des mots suaves et harmonieux, et tracer de gracieuses images, car le lis va ĂȘtre emportĂ© du milieu des Ă©pines, la rose mystique ne va plus embellir la terre, c'est au ciel qu'elle va fleurir. Voyez voici les anges et les archanges qui descendent et qui viennent au-devant de leur reine! les patriarches l'attendent sur les nuĂ©es ; c'est une fille des rois, c'est la fille de David qui monte au cĂ©leste royaume. A celle qui a Ă©tĂ© si humble et si pleine de grĂące, quelle gloire rĂ©servĂ©e ! Dieu le PĂšre l'attend comme sa fille ; Dieu le Fils, comme sa mĂšre ; Dieu le Saint-Esprit, comme son Ă©pouse. Les saints du ciel se rĂ©jouissent. Les saints de la terre pleurent ils viennent de voir mourir la mĂšre du vainqueur de la mort; ils viennent de voir s'Ă©teindre cette douce lumiĂšre qui brillait au milieu d'eux. Depuis la mort du Christ, Marie, malgrĂ© son amour pour la retraite, avait Ă©tĂ© entourĂ©e des respects des apĂŽtres et des disciples ; et ceux qui souffraient , et qui mouraient pour confesser la divinitĂ© de JĂ©sus, ressentaient et professaient une haute vĂ©nĂ©ration pour sa mĂšre. Il n'en pouvait ĂȘtre autrement; et pour la Vierge, qui avait eu l'Ăąme transpercĂ©e par le glaive de douleur, c'Ă©tait une grande joie que de voir le salut du monde naĂźtre de la mort de son mort si cruelle, si sanglante, cette agonie sur la croix, ne se prĂ©sentaient plus Ă  l'esprit de la Vierge-MĂšre pour le torturer Oh! non, le jardin des Oliviers consolait du Golgotha et si sur la montagne du supplice on voyait encore quelques traces de sang, sur le mont des Oliviers restaient gravĂ©es les preuves de l'Ascension. Le Fils de Marie, rentrĂ© dans la gloire de son cĂ©leste empire, ne pouvait laisser longtemps sa mĂšre dans notre vallĂ©e de larmes. Les rois triomphants se hĂątent de rappeler ceux qu'ils aiment de la terre de l'exil ; aussi l'on croit que la mort de la Vierge ne tarda pas longtemps aprĂšs la premiĂšre annĂ©e de grĂące. Quelques-uns croient que ce fut Ă  ÉphĂšse que mourut la Sainte Vierge ; mais rien n'est certain Ă  cet Ă©gard, et les saints Ă©vangĂ©listes ne donnent aucun dĂ©tail sur la naissance, sur la vie et sur la mort de Marie. On dirait que Dieu a voulu envelopper de nuages cette fleur d'humilitĂ©, comme il couvre d'un voile de vapeur la plante qui n'aime pas le soleil. Ce que nous savons par l'Évangile, c'est qu'alors que la crainte dispersa les disciples et les apĂŽtres, alors que le Christ vit l'abandon des siens venir ajouter aux tourments de sa passion, la mĂšre, elle, ne se mit point Ă  fuir, et dans son cƓur il y eut plus de force que dans tous ces hommes qui peu de jours avant le jour d'Ă©preuve faisaient tant de protestations d'amour et de dĂ©vouement. Eux se dispersĂšrent, prirent la fuite et se cachĂšrent; elle suivit pas Ă  pas son fils sur la voie douloureuse, et demeura au pied de la croix jusqu'Ă  ce que tout fĂ»t Charpentier 1643-1704 - Missa Assumpta Est Maria - H 11 - Jordi Savall - Le Concert des NationsJe viens de dire que les Ă©vangĂ©listes ne donnaient aucun dĂ©tail sur la vie de Marie ; je me trompais l'Évangile nous montre la Vierge humble et pieuse, et la MĂšre courageuse et forte. Il y a lĂ  le plus grand des Ă©loges. Un disciple, sortant de sa premiĂšre frayeur, Ă©tait aussi venu voir mourir son maĂźtre. Jean avait dormi sur le sein de JĂ©sus ; c'Ă©tait bien le moins qu'il vĂźnt auprĂšs de la croix. Mais il n'y arriva pas le premier l'amour maternel avait devancĂ© l'amitiĂ© et la reconnaissance. Et remarquons ici que l'Évangile, qui nous montre la Sainte Vierge debout sur le Calvaire ensanglantĂ©, ne nous la fait pas voir dans les rues de JĂ©rusalem le jour oĂč son divin fils y faisait son entrĂ©e triomphale. Non, elle avait trop d'humilitĂ© pour aller briller sous le rayon de gloire ; mais elle a aussi trop de courage pour ne pas venir pleurer et souffrit sous les bras Ă©tendus de son fils clouĂ© Ă  la croix. C'est lĂ  que la mĂšre et l'ami entendent les derniĂšres recommandations du divin suppliciĂ©A la mĂšre Femme, voilĂ  votre fils. » Au disciple Voici votre mĂšre. » Dans ce peu de mots tombĂ©s du haut de la croix, nous devons voir que l'apĂŽtre saint Jean, sous les yeux du Christ, est le reprĂ©sentant de tous les chrĂ©tiens des temps passĂ©s, des temps prĂ©sents et des temps Ă  venir; c'est Ă  eux que Marie est donnĂ©e pour mĂšre par son divin fils. Depuis ces mots dits sur le Calvaire, combien de fois l'Église ne nous rĂ©pĂšte-t-elle pas, en nous conduisant devant les images de la Vierge ChrĂ©tiens, voici votre mĂšre ! » Le monde a cru Ă  cette parole ; aussi voyez comme il s'est vite couvert de temples en son honneur ! Partout elle a des autels, parce que partout il y a du malheur, et qu'il est dans la nature que les enfants qui souffrent crient vers leur sa vie, nous nous le persuadons, elle a dĂ» souvent ĂȘtre invoquĂ©e par les infortunĂ©s car ceux qui savaient la puissance de JĂ©sus connaissaient aussi la compatissance de Marie, et savaient y recourir. Nous voyons qu'aprĂšs l'Ascension du Christ, la Vierge sainte assiste aux assemblĂ©es, aux priĂšres des apĂŽtres, et la tradition nous la montre assise parmi eux quand le Consolateur est descendu du ciel; certes, elle avait bien droit Ă  ĂȘtre consolĂ©e sur la voie douloureuse, sur le Golgotha, qui avait souffert autant qu'elle? Et n'Ă©tait ce pas elle qui, du pied de la croix, pouvait dire vous qui passez par ce chemin, voyez s'il est une douleur semblable Ă  ma douleur!On croit qu'aprĂšs la dispersion des apĂŽtres, Marie suivit saint Jean Ă  ÉphĂšse. Marie-Madeleine, selon quelques-uns, les accompagna dans cette ville avec d'autres disciples, et nous partageons facilement cette croyance. Ceux qui avaient connu le Christ, qui avaient Ă©coutĂ© ses enseignements, quand ils ne le virent plus sur la terre, durent Ă©prouver le besoin de se trouver ensemble pour parler de lui encore, pour redire sa bontĂ©, raconter sa puissance, et prier en son nom. Quand un de nos amis est parti d'avec nous, quand la mort nous l'a enlevĂ©, nous nous rassemblons aussi pour nous entretenir de lui; mais alors nous avons avec nous une pensĂ©e triste car celui qui nous manque, oĂč est-il? Pour les premiers chrĂ©tiens qui se rĂ©unissaient en mĂ©moire du Sauveur, rien de semblable, point de doute, pas de crainte, pas de pensĂ©e de mort; celui dont ils venaient parler avait brisĂ© sa tombe et siĂ©geait maintenant sur un trĂŽne de gloire; ils ne venaient pas le pleurer ils venaient l'adorer ces saintes rĂ©unions, quelle joie pour la mĂšre du glorifiĂ©! et comme elle devait aspirer aprĂšs le moment oĂč son divin fils enverrait ses anges la dĂ©livrer de son exil !Klopstock, dans son beau poĂšme de la Messiade, nous reprĂ©sente l'ange de la mort portĂ© sur ses larges ailes, formant d'immenses cercles autour de la croix, et, malgrĂ© l'ordre de l'Éternel, n'osant approcher du Christ pour lui retirer le souffle de la vie... Cet ange, ordinairement si hardi, et qu'aucune grandeur, aucune puissance n'arrĂȘte, a peur de toucher Ă  l'agonisant du Calvaire!... Eh bien! il me semble aussi que la mort dut hĂ©siter Ă  prendre le dernier soupir de Marie; Marie, nĂ©e sans souillure, n'Ă©tait pas sa vassale... Nous ne mourons, nous, que parce que nous avons sur le front la marque du pĂ©chĂ© d' le sĂ©pulcre avait perdu de son horreur depuis que l'auteur de la vie s'y Ă©tait reposĂ©, et la Vierge mĂšre n'eut pas peur d'y descendre; rĂ©signĂ©e, subissant la loi commune Ă  toutes les filles d'Ève, elle passa par la tombe pour aller Ă  la gloire cĂ©leste. J'ai dit que l'on croit communĂ©ment que la Sainte Vierge a terminĂ© sa vie Ă  ÉphĂšse, mais je dois ajouter que quelques-uns pensent qu'elle est morte Ă  JĂ©rusalem, avant la dispersion des apĂŽtres. Nous n'avons, dit Alban Buttler, aucune notion certaine, ni sur le lieu, ni sur la date, ni sur les circonstances de cette prĂ©cieuse mort. Respectons le voile qu'il a plu Ă  Dieu d'Ă©tendre sur la vie et la mort de Marie, et soyons assurĂ©s que celle qui a donnĂ© la vie au Sauveur des hommes est environnĂ©e des hommages des anges et des magnificences de Dieu. Celui qui est juste envers toutes les crĂ©atures n'aura pas Ă©tĂ© injuste envers sa mĂšre, et ce que la terre a eu de plus parfait aura Ă©tĂ© portĂ© au plus haut des cieux ! Plusieurs des apĂŽtres ont, Ă  ce que rapporte la tradition, entourĂ© le lit de mort de la Vierge depuis un jour, ils l'avaient dĂ©posĂ©e dans la tombe, quand quelques-uns de leurs frĂšres arrivĂšrent a la demeure oĂč elle avait rendu le dernier soupir; voulant honorer ses restes, ils firent lever la pierre du sĂ©pulcre pour y rĂ©pandre des parfums; mais, ĂŽ prodige! le sarcophage est vide; et des lis, symboles de puretĂ© et de virginitĂ©, ont poussĂ© lĂ  oĂč avait Ă©tĂ© couchĂ© son chaste corps, corps immaculĂ©, corps trop saint pour rester dans la tombe, et que les anges et les archanges, les sĂ©raphins et les chĂ©rubins, emportĂšrent sur leurs ailes, quand la voix de Dieu l'eut rĂ©veillĂ©e de son court tradition a inspirĂ© bien des peintres, et nos grands tableaux d'Ă©glise nous montrent souvent le ciel tout peuplĂ© d'esprits cĂ©lestes, portant des couronnes et des palmes Ă  la fille de David, qui va ĂȘtre couronnĂ©e reine des cieux. La pierre du tombeau est renversĂ©e Ă  l'Ă©cart, et l'on aperçoit, parmi les plis du linceul, les fleurs miraculeuses qui ont poussĂ© dans le fond de la tombe. Les bras Ă©tendus, les yeux levĂ©s vers son divin fils qui l'attend, la Vierge, en extase, s'Ă©lĂšve majestueuse, pendant que les chƓurs des anges font retentir l'espace de chants de triomphe et de cantiques d'allĂ©gresse. Venez, venez, Reine du ciel! venez, votre trĂŽne est revĂȘtu de splendeur et de gloire.» Venez, Dieu le PĂšre qui a créé le monde, Dieu le Fils qui l'a rachetĂ©, Dieu le Saint-Esprit qui l'a vivifiĂ©, vous attendent pour vous couronner! Venez, venez, Reine des patriarches et des prophĂštes, Reine des vierges et des martyrs! Vous ĂȘtes aussi notre reine, ĂŽ vous, Marie pleine de grĂące ! Les milices cĂ©lestes, les trĂŽnes et les dominations, les vertus et les puissances, les chĂ©rubins et les sĂ©raphins, les anges et les archanges s'inclinent devant vous, et vous proclament leur souveraine !» Nous avons vu le trĂŽne qui vous est prĂ©parĂ© ; le soleil et tous les astres unis n'ont pas sa magnifique splendeur; votre sceptre est un lis immortel, et votre couronne est formĂ©e de rayonnantes Ă©toiles; venez, venez, ĂŽ Marie! tous les justes que votre fils a dĂ©livrĂ©s, et qui sont montĂ©s au ciel avec lui, se lĂšvent pour venir au-devant de vous. »Et pendant que les cĂ©lestes esprits chantaient ainsi Ă  l'entour de Marie, elle, fille si humble de la terre qu'elle voyait alors comme un point dans l'espace, elle rĂ©pĂ©tait son cantique, elle disait Glorifie, glorifie le Seigneur, ĂŽ mon Ăąme! et adore la bontĂ© de Dieu, mon Sauveur. Il a regardĂ© avec complaisance l'humilitĂ© de sa servante, et voilĂ  que toutes les nations, dans tous les Ăąges, m'appelleront bienheureuse!» Oh ! que le Tout-Puissant, dont le nom est trois fois saint, a opĂ©rĂ© de grandes choses en moi ! Sa misĂ©ricorde s'Ă©tend de gĂ©nĂ©rations en gĂ©nĂ©rations sur tous ceux qui le craignent. Il a dĂ©ployĂ© la puissance de son bras, il a renversĂ© les puissants de leurs trĂŽnes, il a exaltĂ© les humbles. Il a comblĂ© de biens ceux qui Ă©taient pauvres, et ceux qui n'avaient rien, il les a faits riches. Et il a fait toutes ces choses en se souvenant de sa promesses Ă  Abraham et Ă  Isaac. La fĂȘte de l'Assomption a Ă©tĂ© appelĂ©e pendant quelque temps dĂ©position, repos, sommeil, dormition. DĂ©position des restes sacrĂ©s de la bienheureuse Vierge au cercueil, et dormition pour indiquer que la mort de la MĂšre de Dieu n'avait Ă©tĂ© qu'un court sommeil, quelques instants de repos. On ne peut prĂ©ciser l'Ă©poque de l'institution de cette belle solennitĂ© on n'en trouve pas de vestige bien Ă©vident avant le concile d'ÉphĂšse ; mais la persuasion oĂč l'on Ă©tait de possĂ©der son tombeau dans cette ville, semble insinuer que la fĂȘte qu'on y cĂ©lĂ©brait dĂ©jĂ  Ă©tait celle de la commĂ©moration de la mort de la Sainte Vierge et de son entrĂ©e dans le ciel; on croit mĂȘme que la grande Ă©glise d'ÉphĂšse fut bĂątie en son honneur. Le concile ayant assurĂ© la glorieuse qualitĂ© de mĂšre de Dieu Ă  Marie, contre l'hĂ©rĂ©sie des nestoriens, donna beaucoup d'autoritĂ© et d'Ă©tendue au culte que lui rendaient dĂ©jĂ  les fidĂšles. On se mit Ă  bĂątir des temples en son nom, Ă  Constantinople et dans les autres villes de l'empire, et dĂšs le siĂšcle suivant, qui Ă©tait le sixiĂšme de l'Église, on commença Ă  distinguer la fĂȘte de l'Assomption d'avec les autres fĂȘtes instituĂ©es Ă  sa une vie si pleine d'humilitĂ©, si remplie de vertus, au grĂ© des chrĂ©tiens ce n'eĂ»t point Ă©tĂ© assez qu'une seule fĂȘte en l'honneur de Marie. Dans leur ferveur envers elle, ils prirent diffĂ©rentes Ă©poques de sa vie l'annonciation, sa nativitĂ©, sa prĂ©sentation au temple, sa conception, sa visite Ă  sa parente Élisabeth, ses douleurs lors de la passion de son divin Fils, son ravissement dans les Cieux, et en firent autant de saintes journĂ©es consacrĂ©es Ă  sa gloire. Plus tard, ils pensĂšrent que ce n'Ă©tait point encore assez que toutes ces fĂȘtes rĂ©pandues sur le cours de l'annĂ©e, et ils voulurent faire descendre trois fois chaque jour, sur les villes et sur les campagnes, le souvenir de la salutation angĂ©lique. Quand le matin se lĂšve, quand le soleil de midi rayonne, quand les ombres du soir commencent Ă  s'abaisser sur la terre, l'AngĂ©lus sonne et fait penser Ă  Marie pleine de grĂące, Ă  la servante du Seigneur, et Ă  la miraculeuse conception. Parcourez l'Europe entiĂšre, arrĂȘtez-vous devant les antiques monuments, interrogez-les, demandez ce qui les a fait sortir de terre avec toutes leurs merveilles, et une voix s'Ă©lĂšvera, et des pierres, et de la tradition, et des annales des peuples, pour vous rĂ©pondre Le culte de Marie!Oui, c'est ce culte touchant qui a parĂ© le monde catholique de tant de magnifiques Ă©glises, de tant de riches abbayes, de tant d'hĂŽpitaux, de tant de poĂ©tiques souvenirs. Sans sortir de notre France, autrefois si chrĂ©tienne, voyez que de basiliques, que de chapelles, que d'hospices sous l'invocation de Notre-Dame, et quelles douces appellations Ă  la Vierge divine!Ici, c'est Notre-Dame-de-Bon-Secours ; lĂ , Notre-Dame-de-PitiĂ© ; plus loin, Notre-Dame-de-Toutes-Joies; dans un autre lieu, c'est Notre-Dame-de-Toutes-Aides ; prĂšs des hĂŽpitaux, Notre- Dame-des-Sept-Douleurs; lĂ  oĂč l'on s'est battu, Notre-Dame-des-Victoires ; au fond d'un vallon, Notre-Dame de-la-Paix; sur la montagne, Notre Dame-de- GrĂące ; prĂšs des flots, Notre-Dame-de-Bon-Port ; et puis Notre-Dame-de-la-DĂ©livrance, Notre-Dame-des-Neiges, Notre-Dame -des-Rochers , Notre- Dame- des- Lis, Notre-Dame-de-la-Garde et nous accuserait de chercher Ă  surprendre l'oreille par de doux sons, si nous redisions ici tous les gracieux, tous les touchants titres de la patronne que s'Ă©taient choisie nos pĂšres ; aussi nous nous arrĂȘtons. Les fils des Francs et des Gaulois, ces hommes de mouvement, de batailles et de conquĂȘtes; nos ancĂȘtres qui, pendant tant de siĂšcles, s'en allĂšrent par le monde plaçant des rois sur tous les trĂŽnes, avaient mis leur bouillante valeur sous la protection d'une femme cĂ©leste. Toute couverte de la poussiĂšre et du sang des combats, la vieille France s'agenouillait devant les statues de Marie, et plaçait souvent l'image de la Vierge sur ses blancs Ă©tendards... En vĂ©ritĂ©, c'Ă©tait noble spectacle que de voir ainsi la force et la vaillance honorer une mĂšre et un enfant, et opposer ainsi ce que la terre a de plus terrible Ă  ce que le ciel a de plus doux. Combien de vƓux faits Ă  la Vierge par de grands et puissants rois! Louis IX, Philippe-Auguste, Louis XIV, ont ĂŽtĂ© leur casque et leur couronne en passant devant les images de la Reine des anges, de la Servante du Seigneur. Louis surnommĂ© le Juste a mis tout son royaume sous sa voeu du Roi Louis XIII a la St-Vierge MarieLa Vierge des hameaux a souvent protĂ©gĂ© les palais, et nous avons vu des rois et des reines recevoir autant de consolation en priant devant la consolatrice des affligĂ©s, que de pauvres paysans en avaient trouvĂ© en implorant la bonne Vierge dans l'humble chapelle du village. Il fallait avoir Ă©tĂ© Ă©levĂ© au mĂ©pris des choses religieuses, pour voir d'un Ɠil indiffĂ©rent et avec un cƓur sans Ă©motion un roi de France accomplissant le vƓu de Louis XIII ; le roi du peuple le plus fier et le plus vaillant, avec toutes les grandeurs et les magnificences de son royaume, marchant Ă  la suite de la patronne du pays, Ă  la suite de cette Vierge que Clovis avait priĂ©e avec Clotilde, que Louis IX , que Philippe-Auguste , que Louis XIV avaient cette Vierge dont l'humble image se trouve au-dessus de la porte de la chaumiĂšre, et que les femmes du hameau viennent prier pour que leur demeure et leur famille soient protĂ©gĂ©es ; cette bonne Vierge de la Fontaine et du Gros-ChĂȘne, Marie est aussi invoquĂ©e par les pontifes, les empereurs, les rois, les gĂ©nĂ©raux et leurs soldats ; et celle qui garde la cabane du laboureur fait aussi gagner les batailles et sauve les empires. Si puissante protectrice doit voir le nombre de ses suppliants s'accroĂźtre dans les temps d'Ă©preuves et de pĂ©rils; aussi de nouvelles pratiques pieuses ont Ă©tĂ© Ă©tablies depuis quelque temps. Le Mois de Marie a, je crois, une origine rĂ©cente ; cette dĂ©votion est pleine de charme et d'attraits religieux ; tout le mois de mai, le mois des fleurs, est consacrĂ© Ă  la Reine des anges et des vierges. Pendant le mois le plus doux, le plus parfumĂ© de l'annĂ©e, les autels de Marie sont ornĂ©s de cierges et de bouquets sans nombre. LĂ , dans des sanctuaires tendus de blanches draperies, et dĂ©corĂ©s d'orangers et d'arbres verdoyants, les jeunes filles viennent chanter et prier ensemble; chaque matin la grand'messe est cĂ©lĂ©brĂ©e avec des ornements blancs, et chaque soir tous les cierges de la chapelle s'allument pour le Regina en LatínMesse de l'Assomption - Sanctuaire de Lourdes - France - 15 aoĂ»t 2022FĂȘte de l`Assomption – La LĂ©gende DorĂ©e – de Jacques de Voragine – Italie – 13 eme siĂšcle extraitLorsque les apĂŽtres se furent sĂ©parĂ©s pour aller prĂȘcher l`Ă©vangile aux nations, la Sainte Vierge resta dans leur maison, qui Ă©tait prĂšs de la montagne de Sion. Elle ne cessait point de visiter pieusement tous les lieux consacrĂ©s par son fils, c`est-Ă -dire ceux de son baptĂȘme, de son jeĂ»ne, de sa priĂšre, de sa passion, de sa sĂ©pulture, de sa rĂ©surrection et de son ascension. Il parait plus probable d`admettre qu`elle ne survĂ©cut a son fils que douze ans, et qu`elle avait soixante ans, lors de son assomption; car l`Histoire ecclĂ©siastique nous dit que, pendant douze ans, les apĂŽtres prĂȘchĂšrent en JudĂ©e et dans les rĂ©gions voisines. Notre-Dame du Cap - prĂšs de Trois-RiviĂšres - QuĂ©bec - Canada - Festival de l`AssomptionSolennitĂ© de l'assomption de la Vierge Marie en Afrique - CĂŽte d`IvoireFĂȘte de l'Assomption - Port de Nice, France - 15 aoĂ»t 2021Salve Regina - FĂȘte de l`Assomption - Lourdes 2019 - FranceFĂȘte de l`Assomption en Allemagne - MariĂ€ Himmelfahrt in Maria Vesperbild 2021FĂȘte de l`Assomption en Italie - Festa dell'Assunzione a Timau-Processione della Madonna Assunta - Agosto 2016FĂȘte de l`Assomption en France - La procession du 15 AoĂ»t 2013 Ă  Goetzenbruck - prĂšs de la frontiĂšre franco-allemandeFĂȘte de l`Assomption - Notre-Dame du Cap - Trois-RiviĂšres - QuĂ©bec - Canada Saint Sacrement Jn 6, 51-58 » Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui . HomĂ©lie dominicale de Fr HervĂ© Ponsot FĂȘte du corps et du sang du Christ. Version phonique Ă©crite FĂȘte du corps et du sang du Christ FrĂšres et sƓurs, permettez-moi de souligner l’incongruitĂ© des propos de JĂ©sus sur sa chair et son sang. En supposant que l’on de vos voisins de banc ce soir, qu’il soit de votre famille ou de vos amis ou un inconnu, vous invite Ă  manger sa chair et boire son sang. Vous allez vous Ă©carter aussitĂŽt de lui en le taxant de fou si vous ne le connaissiez pas, et au mieux de blagueur si vous le connaissez ! Et la virulence de votre rejet sera encore plus grande si vous avez connaissance de ce qu’écrivent les psychanalystes sur certaines relations humaines, dans lesquelles, fĂ»t-ce symboliquement, l’un cherche Ă  dĂ©vorer l’autre, empĂȘchant tout dĂ©veloppement personnel
. Force est donc de le reconnaĂźtre, JĂ©sus semble nous engager avec lui dans une relation que je qualifierais de trĂšs primitive. En opposition de principe avec tout ce que l’on a connu ou sait aujourd’hui des relations humaines. Mais qu’en est-il en rĂ©alitĂ© ? Il faut bien sĂ»r rappeler que le corps et le sang que nous consommons sont ceux du RessuscitĂ©, dont la nature n’est plus terrestre, mais spirituelle. Il est maintenant apte Ă  traverser les murs et les portes pour venir Ă  la rencontre de ses disciples. Et c’est donc bien le pain du ciel » qui nous est aujourd’hui proposĂ©. Par lui, nous nous unissons profondĂ©ment Ă  JĂ©sus, mais pas de n’importe quelle maniĂšre. Écoutez bien Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui ». JĂ©sus ne propose en rien une quelconque anthropophagie. La consommation de l’un par l’autre comme il en va dans le sacrifice, mais une communion d’amour dans laquelle chacun reste lui-mĂȘme tout en accueillant l’autre au plus profond de lui-mĂȘme. Pensez-y, il s’agit de vivre aujourd’hui sur terre par anticipation ce que nous sommes appelĂ©s Ă  vivre un jour au ciel. L’étonnant propos de JĂ©sus est donc une trĂšs bonne nouvelle, mais il faut se demander si nous en percevons toujours la grandeur. L’interrogation de Paul, La coupe de bĂ©nĂ©diction que nous bĂ©nissons, n’est-elle pas communion au sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas communion au corps du Christ ? » ne veut pas ĂȘtre une Ă©laboration sur ce que peut ĂȘtre la transsubstantiation, mais elle Ă©voque une rĂ©alitĂ© charnelle ce sont vraiment le corps et le sang du Christ qui nous sont offerts. La question se pose alors Ă  chacun de nous de savoir si nous le vivons vraiment comme tel ? Et lĂ , il me semble important en ce jour de parler ou reparler du jeĂ»ne. Bien sĂ»r, les cĂ©lĂšbres paroles du prophĂšte IsaĂŻe rĂ©sonnent Le jeĂ»ne que je prĂ©fĂšre, dit Dieu, c’est dĂ©faire les chaĂźnes injustes, dĂ©lier les liens du joug ; renvoyer libres les opprimĂ©s, et rompre tous les jougs. N’est-ce pas rompre ton pain pour l’affamĂ©, hĂ©berger chez toi les pauvres ? » Mais ne sommes-nous pas aujourd’hui, dans notre Ă©glise catholique, en train d’oublier le jeĂ»ne plus classique », l’abstention de nourriture. Ce jeĂ»ne qui est prĂ©cisĂ©ment demandĂ© au moins une heure avant toute communion sacramentelle ? Pourtant, vous avez entendu ce qui a Ă©tĂ© dit dans la premiĂšre lecture au peuple d’IsraĂ«l avant qu’il ne reçoive la manne. Le Seigneur ton Dieu t’a imposĂ© une longue marche pour te faire passer par la pauvreté  Il t’a fait sentir la faim ». Aller Ă  la rencontre d’un ami, comme nous le faisons dans l’eucharistie, sans s’y prĂ©parer, sans se vider de soi pour lui faire une belle et vraie place, expose Ă  banaliser la rencontre. Voire Ă  la rendre infĂ©conde. Oui, la pauvretĂ© de cƓur est un prĂ©requis de toute vraie rencontre et c’est elle que vise le jeĂ»ne avant la communion. Une heure, une heure seulement aujourd’hui, non comme une pĂ©nitence, mais comme une prĂ©paration. Ce dimanche plus qu’aucun autre, nous sommes invitĂ©s Ă  faire une bonne communion », comme on disait Ă  une Ă©poque. La priĂšre et la charitĂ© vĂ©cues tout au long de la semaine sont certainement elles aussi des prĂ©parations nĂ©cessaires, comme le rappelle le prophĂšte IsaĂŻe. Mais il faut y ajouter une conscience prĂ©parĂ©e par le jeĂ»ne, de la grĂące charnelle qui nous est faite. Ainsi vĂ©cue, notre communion avec le Christ n’en sera que plus vive. Nous serons tout en lui et il sera tout en nous. DĂšs aujourd’hui, sans attendre la fin des temps ! Fr HervĂ© Ponsot op. Lien vers la liturgie florale Pain de Vie
 Posted on 26 mai, 2016 by Yves BĂ©riault, Évangile de JĂ©sus Christ selon saint Luc 9,11b-17. En ce temps-lĂ , JĂ©sus parlait aux foules du rĂšgne de Dieu et guĂ©rissait ceux qui en avaient besoin. Le jour commençait Ă  baisser. Alors les Douze s’approchĂšrent de lui et lui dirent Renvoie cette foule qu’ils aillent dans les villages et les campagnes des environs afin d’y loger et de trouver des vivres ; ici nous sommes dans un endroit dĂ©sert. » Mais il leur dit Donnez-leur vous-mĂȘmes Ă  manger. » Ils rĂ©pondirent Nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons. À moins peut-ĂȘtre d’aller nous-mĂȘmes acheter de la nourriture pour tout ce peuple. » Il y avait environ cinq mille hommes. JĂ©sus dit Ă  ses disciples Faites-les asseoir par groupes de cinquante environ. » Ils exĂ©cutĂšrent cette demande et firent asseoir tout le monde. JĂ©sus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bĂ©nĂ©diction sur eux, les rompit et les donna Ă  ses disciples pour qu’ils les distribuent Ă  la foule. Ils mangĂšrent et ils furent tous rassasiĂ©s ; puis on ramassa les morceaux qui leur restaient cela faisait douze paniers. COMMENTAIRE La solennitĂ© du Corps et du Sang du Christ est une fĂȘte trĂšs ancienne puisqu’elle remonte au XIIIe siĂšcle. Elle est proposĂ©e en rĂ©action Ă  certains thĂ©ologiens qui remettaient alors en question la prĂ©sence rĂ©elle du Christ dans l’eucharistie. D’ailleurs, depuis que JĂ©sus a dit de son corps qu’il Ă©tait une vĂ©ritable nourriture et son sang un vĂ©ritable breuvage, plusieurs ont trouvĂ©, et trouvent encore, ces paroles trop dures Ă  entendre. Une dame m’en faisait la remarque un jour lors de funĂ©railles. Elle reprenait l’objection qualifiant les chrĂ©tiens d’anthropophages ! La fĂȘte d’aujourd’hui devient donc une belle occasion de rĂ©flĂ©chir ensemble sur le sens de notre repas dominical et de mettre les choses au clair nous ne sommes pas des anthropophages ! Je vais peut-ĂȘtre vous surprendre, mais je dirais que ce qui est premier dans l’eucharistie, c’est vous, l’assemblĂ©e. C’est nous tous, les fidĂšles, fidĂšles en ce que nous attachons nos pas Ă  ceux du RessuscitĂ© et nous rĂ©unissons le dimanche pour cĂ©lĂ©brer sa rĂ©surrection. Sans assemblĂ©e, sans Peuple de Dieu, l’eucharistie n’a pas de sens. Nous sommes les premiers sujets de l’action qui se dĂ©roule chaque dimanche, chaque jour de la semaine, dans cette Ă©glise. L’eucharistie n’appartient pas au prĂȘtre, elle appartient Ă  l’assemblĂ©e, et le ministre ne fait que prĂ©sider l’action de grĂące de l’assemblĂ©e en union avec le Christ. VoilĂ  vingt siĂšcles que les chrĂ©tiens, fidĂšles Ă  l’invitation de leur Seigneur, cĂ©lĂšbrent l’Eucharistie. Cette action de la mĂ©moire de l’Église est vite devenue le cƓur mĂȘme de la foi chrĂ©tienne, car l’eucharistie naĂźt du mystĂšre pascal, elle est une fĂȘte pascale. Il faut donc que les chrĂ©tiens et les chrĂ©tiennes dĂ©veloppent une vive conscience de la grandeur du mystĂšre qu’ils cĂ©lĂšbrent afin d’en goĂ»ter tous les fruits et de grandir dans l’amour de ce sacrement. L’importance du dimanche est donc centrale dans une rĂ©flexion sur l’eucharistie, puisque c’est le lieu par excellence oĂč se fait l’Église, oĂč se construit sa fraternitĂ©, et oĂč elle renouvĂšle ses forces. Il est vrai que la vitalitĂ© de nos communautĂ©s chrĂ©tiennes, Ă  tout le moins en Occident, semble contredire cette affirmation et n’apporter qu’un discrĂ©dit supplĂ©mentaire Ă  la pertinence de nos assemblĂ©es dominicales. Pourtant l’affirmation d’un saint Ignace d’Antioche, pĂšre de l’Église, demeure toujours actuelle Le Dimanche est le jour oĂč notre vie se lĂšve par le Christ ! » L’un des plus beaux tĂ©moignages qu’il m’ait Ă©tĂ© donnĂ© d’entendre au sujet de l’eucharistie est celui d’un Ă©tudiant italien que j’ai connu Ă  l’universitĂ© et qui, suite au dĂ©cĂšs subit de sa mĂšre, est retournĂ© d’urgence dans son pays. Le soir des funĂ©railles, il s’est retrouvĂ© seul Ă  la maison avec son pĂšre et ils ont prĂ©parĂ© le repas en silence. Ce repas Ă©tait composĂ© de mets que la mĂšre avait prĂ©parĂ©s quelques jours auparavant. Et au moment de commencer Ă  manger, les odeurs familiĂšres de la cuisine familiale, le partage de la nourriture qui rappelait tellement celle qui la prĂ©parait avec soin et affection, ont fait se rappeler au pĂšre et Ă  son fils le souvenir de celle qui Ă©tait partie, mais dont l’amour s’exprimait encore dans cette nourriture partagĂ©e. Et ils parlĂšrent trĂšs tard ce soir-lĂ  de celle qu’ils aimaient et qui les avait quittĂ©s. De retour au pays, cet Ă©tudiant m’a confiĂ© que ce repas lui avait donnĂ© de comprendre l’eucharistie comme jamais auparavant. En Ă©coutant son rĂ©cit, je croyais rĂ©entendre l’histoire des disciples d’EmmaĂŒs qui reconnurent le ressuscitĂ© Ă  la fraction du pain. Et pourtant, cette belle histoire que je viens de vous raconter est bien loin de nous rĂ©vĂ©ler toute la profondeur de l’eucharistie. Mais il y a lĂ  une piste trĂšs belle et trĂšs pertinente, je crois. Dans l’eucharistie nous retrouvons bien sĂ»r la dimension du repas partagĂ©, le souvenir d’un ĂȘtre aimĂ©, mais lĂ  s’arrĂȘte toute comparaison, car ce n’est pas un absent qui nous rassemble, mais une prĂ©sence bien vivante. Recevoir le Corps du Christ, c’est prendre entre ses mains ce qu’il y a de plus prĂ©cieux dans la crĂ©ation, et en ce sens, JĂ©sus n’a jamais cessĂ© d’habiter visiblement parmi nous. Car il se fait voir dans le pain et le vin consacrĂ©, c’est lui qui vĂ©ritablement prĂ©side notre assemblĂ©e et qui nous partage son corps et son sang de ressuscitĂ©, sa divinitĂ© et sa grande force d’aimer, et qui ainsi nous rĂ©tablit dans notre dignitĂ© humaine blessĂ©e. Quand nous parlons de la chair et du sang du Christ, cela dĂ©signe son ĂȘtre tout entier. Il s’agit d’une nourriture spirituelle qui fonde et enracine nos vies d’hommes et de femmes en ce monde. C’est Jean-Paul II, dans son encyclique sur l’eucharistie, qui affirmait ce qui suit MĂȘme lorsqu’elle est cĂ©lĂ©brĂ©e sur un petit autel d’une Ă©glise de campagne, l’Eucharistie est toujours cĂ©lĂ©brĂ©e, en un sens, sur l’autel du monde
 Le monde, sorti des mains du Dieu crĂ©ateur, retourne Ă  lui aprĂšs avoir Ă©tĂ© rachetĂ© par le Christ. » Mais ce mouvement de retour vers Dieu ne se fait pas sans nous. Nous sommes aussi les acteurs de cette action avec le Christ. C’est pourquoi notre assemblĂ©e dominicale est Ă©minemment missionnaire. À la fin de chacune de nos eucharisties, nourris de la vie du Christ et de sa Parole, la paix du Christ nous est confiĂ©e afin que nous allions nous aussi, comme les disciples de l’évangile, prĂ©parer aux quatre coins du monde la grande salle du banquet pascal oĂč tous et toutes sont invitĂ©s. VoilĂ  frĂšres et sƓurs, en quelques mots, le grand mystĂšre qui nous rassemble aujourd’hui en cette solennitĂ© du Corps et du Sang du Christ. Amen. Yves BĂ©riault, Dominicain Ordre des prĂȘcheurs Filed under moineruminant

fete du corps et du sang du christ